mercredi 17 septembre 2008

De l a culture tamazighte:

Le Tamazight (ou le Berbère) est un groupe de langues parlées par les Berbères en Afrique du Nord. Elles appartiennent à la famille des langues afro-asiatiques. Le mot berbère provient du grec barbaroi, qui fut retenu par les Romains dans barbarus, puis récupéré par les arabes en barbar et enfin par les français sous l'appellation actuelle. Les berbères se désignent eux-mêmes par le terme Imazighen (au pluriel); au singulier, c'est le terme amazigh qui est employé (signifiant littéralement homme libre ou homme noble). Le mot Tamazight désigne leur langue, tandis que Tamazgha désigne leur territoire auquel ils appartiennent. Les langues berbères sont parlées au Maroc, en Algérie et en Libye, avec quelques îlots en Tunisie, au Niger et au Mali (voire même en Égypte, dans les environs de l'Oasis de Siwa à l'Est et aux Îles Canaries à l'Ouest du continent africain). On dénombre une trentaine de variétés. Parmi les plus connues, on cite : tamazight, kabyle, tachelhit, tamasheq, siwi, jerba, chaouïa, judéo-berbère, etc. Elles doivent affronter la concurrence de l'arabe, de nos jours. Néanmoins, elles sont parlées par plus de 20 millions de locuteurs. Le berbère possède son système propre d'écriture, de grammaire et de syntaxe. Tout comme l'arabe, le berbère reprend du français beaucoup de noms modernes ou d'expressions courantes. Répartition géographique Le berbère, langue essentiellement parlée, se décline en plusieurs formes dialectales. Il n'existe pas de chiffres officiels concernant le nombre de berbérophones. Dans les îles Canaries, le guanche appartient au groupe berbère. Le Maroc est le premier pays en terme de locuteurs berbérophones avec 40 à 65% de la population totale. On y parle le rifain (tarifit) dans la région du Rif au nord , le braber (tamazight) dans le Haut et le Moyen Atlas au centre du royaume et le chleuh (tachelhit) dans le Haut Atlas et dans l'Anti-Atlas au sud. Le zénète est parlé dans le nord-est, près de la frontière algérienne. En Algérie (25 à 35% de la population selon Salem Chaker, professeur de l'INALCO) : d'Est en Ouest le chenoui avec le berbere de l'atlas blidéen (beni salah) à l'Ouest d'Alger( 150 000 locuteurs), le kabyle (4 millions) et le chaoui (2 million) à l'Est du pays. Au Sud se trouve également le berbère du Mzab, de Touggourt, de Ouargla, de Timimoun (zénète) et des ksours du sud oranais (Asla, Bousemghoun etc..) En Tunisie le berbère est parlé au Sud ainsi que dans la région de Djerba, le nefoussa en Libye, Aoudjila , Sokna et Zouara.( 20 % dela population) le siwi parlé à Siwa : cette oasis du nord est de l'Egypte représente le plus oriental des groupes berbères. Le touareg ou tamasheq est parlé dans le sud de l'Algérie, le sud est de la Libye, le Mali, le Niger et le nord du Burkina Faso. En Mauritanie à medredra ( les zenaga) Écriture Le berbère est noté, depuis le milieu du premier millénaire avant notre ère, au moyen d'un alphabet spécifique appelé libyco-berbère (ou tifinagh en berbère). Il s'agit d'un abjad, dont il existe plusieurs variantes. Cet alphabet est surtout utilisé par le peuple Touareg, ainsi qu'en Kabylie. Depuis le début du XXe siècle, le berbère a surtout été écrit au moyen de l'alphabet latin ou de l'alphabet arabe. Au Maroc la langue amazighe a été introduite dans l'enseignement primaire, et un alphabet tifinagh actualisé adopté officiellement pour l'écriture du berbère en 2003. Cette adoption officielle des tifinagh (ou néo-tifinagh, car ils divergent quelque peu de ceux traditionnels encore en usage chez les Touareg) revitalisera sans doute cette écriture; on peut déjà trouver au Maroc des livres de classe ainsi que des publicités commerciales écrites au moyen de cet alphabet (contrairement aux tifinaghs classiques qui sont un abjad, dans lequel les voyelles ne sont pas notées. Les néo-tifinaghs choisis par l'Institut royal de la culture amazighe du Maroc (IRCAM) sont un alphabet, puisque des signes sont attribués aux voyelles et que celles-ci sont toujours notées). Statut de la langue berbère Le berbère n'est reconnu comme langue officielle dans aucun des pays où il est parlé. Si le berbère est aujourd'hui très minoritaire en Tunisie et en Libye, à l'indépendance, au Maroc, et surtout en Algérie, l'État a opté pour une politique d'arabisation linguistique parfois brutale sous prétexte de retour à une culture pré-coloniale. Cette politique apparaît cependant paradoxale à certains observateurs qui font remarquer que l'arabe n'est autre que la langue d'une colonisation plus ancienne de ces régions. Il faut noter que depuis 1980, date des manifestations du Printemps berbère en Kabylie, la question de l'officialisation de cette langue se pose de manière plus ouverte. Le berbère a été déclaré langue nationale « mais non officielle » par le président algérien Abdelaziz Bouteflika lors de la révision constitutionnelle du 10 avril 2002, article 3 bis. Nationale, elle l'a toujours été depuis des siècles mais non officielle ; le peuple se demande toujours pourquoi. Histoire Définition des berbères (Histoire et renouveau berbère) Vendredi, 22 Février 2008 23:22 Les Berbères ou Imazighen - le singulier Amazigh signifie homme libre - sont les habitants originels de l'Afrique du Nord. Seuls les berbérophones se considérent comme berbères. Sur le plan linguistique, ils représentent différents groupes de langues et de culture commune, implantés depuis les îles Canaries jusqu'à l'Ouest de l'Égypte. Les Berbères sont également largement représentés dans les populations issues de l'immigration (France, Belgique, Pays-Bas, Espagne, États-Unis et Canada) À l'exception des Touaregs, les Berbères sont sédentaires. Histoire Les Imazighen constituent l'un des peuples les plus anciens de l'humanité. Leur présence en Tamazgha (Afrique du Nord) remonte à environ 10 000 ans et ils sont probablement une branche des peuples ibères - celle des Tartessiens issus de Tartessos - donc des cousins originels des Espagnols (Espagne) et des Portugais d'aujourd'hui, si l'on fait abstraction du brassage de tant de siècles passés. C'est le premier peuple à s'être établi dans cette région et, à ce jour, on ne lui connaît pas d'autre origine. C'est donc le seul peuple véritablement autochtone d'Afrique du Nord. On peut cependant considérer que tous les Nord-Africains actuels sont plus ou moins de souche amazighe. Le nom de « berbère » est issu de barbarus, donné par les gréco-romains à tout ce qui n'était pas de coutumes et de civilisation gréco-romaine. Les Romains n'ont jamais réussi à soumettre ces peuples même après la prise de Carthage au Ve siècle, d'où leur nom. Parmi quelques grands noms de l'histoire amazighe, on peut citer : Mesnsen (Massinissa), Yugurthen (Jugurtha), Juba II, Apulée, Saint Cyprien, Saint Augustin, Dihya (Kahena), Kuseilan. Actuellement, ils résistent tant bien que mal aux gouvernements des pays dans lesquels ils vivent, qui sont généralement de culture arabe, depuis les grandes conquêtes du VIIe siècle, en passant par les présences turque et française. Les Berbères marocains du Rif ont aussi combattu les Espagnols et inventé le principe de la guerilla. Renouveau de la culture berbère Cette culture reste vivante en Algérie et surtout au Maroc, moins présente en Libye et en Tunisie et dans une grande partie du Sahara (Touaregs en Algérie, Burkina Faso, Libye, Mali, Maroc, Niger). On appelle Printemps berbère les manifestations qui éclatent en 1980, au cours desquelles les berbérophones de Kabylie et d'Alger réclament l'officialisation de leur langue. En 1996, une réforme de la Constitution algérienne reconnaît la dimension berbère du pays aux côtés de l'arabe et de l'islam. Parallèlement, les autorités fondent un Haut Commissariat à l'amazighité. En 2000, Berbère Télévision commence à émettre dans cette langue depuis Paris. Le 17 octobre 2001, le roi Mohammed VI du Maroc crée un Institut royal de la culture amazighe (IRCAM) pour promouvoir la culture
berbère.




bensahib (lundi 22 janvier 2007 à 13:25) Enfin, comme un faucon, sinon un aigle royal, j'ai plané sur les cimes des cèdres de l'Atlas et scrutant l'horizon, j'ai vu la terre au firmament de l'orée, j'ai entendu le flot des youyous des femmes battant de leur gourdin la laine des peaux de moutons. Ainsi, je décidai d'élire mon nid tout près pour m'installer dans ces lieux sacrés de l'amazighité. Ce fut la naissance de la métamorphose en humanité, la vraie , la plus vernaculaire, la plus humaine des peuples de la terre;depuis lors, plus rien ne peut ébranler les origines ni la véracité de la culture ni celle de la civilisation.Alors , que les chiens aboient, que les loups enragés se mettent en transe, plus rien ne brisera l'ardeur de la conviction, des siècles et des siècles , cela continuera pour toujours et à jamais. ABDELMALEK. A.

2 commentaires:

À 9 juin 2011 à 23:03 , Anonymous Anonyme a dit...

c'est riche d'informations ,une vraie source de connaissance qui donne naissance à la conscience .Que le bon Dieu vous garde mon cher papa .
Ta fille Dalal

 
À 4 décembre 2012 à 11:14 , Blogger Abdelmalek Aghzaf a dit...

A bon entendeur !

 

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