samedi 1 novembre 2014

Un nouveau_né littéraire : Recueil de poésie : Poèmes brefs et poésie en prose de Abdelmalek AGHZAF (Azraoui ) :

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mercredi 19 juin 2013

Méditations du solitaire heureux,

Le solitaire heureux, dans les meilleurs des mondes possibles.


 De toutes les façons, il ne pouvait rien faire, tant les raisons qui l'obligèrent à s'arrêter existaient toujours et même s'il le voulait bien, il serait incapable de tenir devant les imprévus auxquels il ne s'attendait guère et qui étaient plus forts que lui.
Les choses étaient ainsi, il se laissa aller.
À quoi bon lutter contre la houle, quand on n'était pas si bon nageur.
Il fallait laisser du temps au temps.
" Réussit bien qui sait attendre."
"Patience, patience,..." se contentait- il de répéter, mais sans cesser de se poser des questions - sans être convaincu d'aucune réponse -
Il ne savait pas pourquoi ni comment il s'arrêta tout d'un coup ; lui, qui croyait pourtant qu'il était si bien fait pour cette besogne, depuis déjà très longtemps !
Cependant, il n'ignorait pas qu'à chaque chose un début et une fin et qu'il fallait s'y attendre. Tôt ou tard, cela devait arriver inéluctablement.
 Même quand on disait que la vie avait un sens, ce ne pouvait être que relatif. Tout dépendait en fait de la situation dans laquelle on se trouvait ; l'État d'âme et le taux de positivité des énergies auxquelles il avait affaire ou auxquelles il faisait face.
 Il parvint quand même à se résigner, en croyant - comme ses ancêtres - en l'effet révolutionnaire des étoiles et de tous ces corps célestes qui avaient certainement une influence sur l'astre bleu : la terre et sur tout ce qui y vivait.
 Comme les cycles des saisons, sa verve et son inspiration allaient retrouver leur cours normal.
 Il n'avait qu'à y penser plus profondément pour que la joie et le bonheur intérieur (forces essentielles à sa survie) reprennent le dessus et que sa vocation reprenne sa voie.
 Il n'avait plus aucune autre alternative que l'attente raisonnée, la plainte et le doute ne servaient plus à rien.
 Dans l'attente de ce déclic nécessaire et ce Graal espéré, il se laissa aller.
Une brise si légère secoua doucement les feuillages des platanes et des mûriers. Le lourd nuage gris disparaissait lentement derrière les crêtes perceptibles à l'horizon, cédant aux lumières étincelantes et disparates de la voûte céleste, omnisciente du crépuscule.
Ce moment du coucher du soleil et la tombée de la nuit où les lumières étaient en leur froideur donnait à l'esprit une sérénité presque divine, un calme qui ne pouvait évoquer que le silence sidéral, pendant une contemplation estivale nocturne.
 Face à cette splendeur de l'univers, toute autre pensée, aussi positive soit-elle, ne pouvait tenir très longtemps. Il finit par chasser toutes ces idées noires et une joie intérieure le submergea de tout son être et commença à chantonner quelques airs, à tel point qu'il s'étonna de ce changement brusque. Il comprit enfin qu'il était heureux d'être là, soi-même, solitaire mais heureux de vivre cet instant irréel.
 Comme par enchantement, tous ses soucis auxquels il pensait toute l'après midi finirent par s'effriter dans son esprit. Il n'en garda qu'une image vague. Après tout, il ne fut pas fait pour être trop rationnel, pensa-t-il, loin de là, lui, rêveur qu'il était, avait un esprit plutôt irrationnel, imaginatif et intuitif.

 Il décida, sur le champ, de ne plus plonger dans l'océan de la réalité avec ses multiples inconvenances, ses difficultés, ses hauts et ses bas, ses mauvaises facettes, ingrates et hostiles.
 Il pensa que la vie était peut-être un mirage sans fin, selon ses dernières lectures à propos de la physique quantique, de la mécanique quantique et de la théorie des cordes.
Cela valait mieux pour lui que de positiver dans ce sens, dans sa solitude et loin d'autrui.
 Toujours est-il que transmettre sa passion est un des meilleurs sentiments humains possibles !
Transmettre un Savoir, perpétuer cette curiosité humaine et ancestrale de la Connaissance ne pouvait être qu'un bon don du ciel. Une fois on était conscient qu'on en possédait, il fallait tout faire pour en préserver la flamme et l'utiliser à bon escient.
 Cette idée le mit sur la bonne voie : sa vie devait, enfin, avoir un sens !
Sur terre, une infinité d'êtres humains naissait, vivait et mourait, sans plus. La machine de procréation de l'espèce continuait son entreprise. L'anonymat de la fourmilière. Tout était conçu, depuis l'aube des temps, pour que cela se déroule et se réalise ainsi. Le système fut bien verrouillé.
Il fallait bien y penser, pourtant.
Au delà de la grande relativité du savant Einstein et grâce à cette découverte, il fallait -pour les chercheurs- résoudre le problème de la gravité électromagnétique, en ouvrant le champ d'investigation à la réflexion sur "la théorie des Cordes", l'interactivité des mondes.
Cette possibilité, et non des moindres, permettrait de comprendre l'existence d'une simultanéité des univers dans le temps et dans l'espace.
On a bien dépassé le voyage dans le temps.
La théorie de troisième, quatrième et cinquième dimensions sont bien loin.
 La physique quantique et les mathématiques se rencontrent, comme par hasard, avec le monde métaphysique des trois grandes religions monothéistes : la présence d'autres mondes que le nôtre dans l'espace / temps des hommes :
Les messages bibliques et coraniques, notamment, ouvraient bien des horizons insoupçonnables, depuis bien longtemps. On s'en doutait ; les métaphores des récits des saintes écritures donnaient lieu à de multiples interprétations aussi extraordinaires que plausibles.
 La téléportation qui semblait relever du domaine des sciences fiction devait paraître possible rien qu'en se référant au récit de Salomon et de la reine de Sabae : "Balqiss".
Alors, pouvait-on, encore, douter de l'existence des mondes symétriques ? Avec la théorie des cordes, l'homme, au jour d'aujourd'hui, pourrait avoir une certitude, grâce à la physique mathématique et à la connaissance -non encore élucidée totalement- des ancêtres que les phénomènes des O.V.N.I. allait devenir tout simplement une réalité.
 L'homme ne serait point seul, l'unique locataire de l'infini univers. D'autres espèces, plus intelligentes, devraient occuper des mondes et des espace/temps symétriques à celui de l'espèce humaine.
Les phénomènes des apparitions "furtives" des navettes spatiales et des êtres extraordinaires pourraient être élucidés grâce à la persévérance des scientifiques, chercheurs dans les domaines de la physique et des mathématiques.
                       
                    Abdelmalek Aghzaf,
                                          Fès, le 10/6/2013.
                                       

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dimanche 23 novembre 2008


mercredi 1 octobre 2008

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mercredi 17 septembre 2008

Aziz Jadd sur Netlog

Aziz Jadd sur Netlog

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La parole au Chamane:
Pour le chamane, qu'il soit africain, eurasien ou amérindien, l'essence divine réside dans toutes les créatures vivantes, animales et végétales. Il connait le pouvoir des plantes et sait les utiliser comme alliées pour voir au-delà des sens...












Au chevet des derniers peuples premiers: Fermer les yeux Et écouter le Silence Faire le vide en soi Pour approcher la lumière Exprimer l’imagination En de simples mots Qui disent la poésie et la couleur Poésie des Sens Couleurs de l’arc- en – ciel Mille étoiles doivent scintiller Dans le ciel de l’esprit Et la voix de l’Oracle Sort du firmament soluble Pour annoncer le Miracle : Celui de la parole, Celui de l’esprit, Celui des Mages. Ainsi s’exprimaient Et les poètes et les prophètes Ainsi coulait la parole Rivière sans fin Eau des sources intarissables Sans aucune folie des grandeurs Elle guérit les âmes qui souffrent La transe des mots est à la bouche Et aux lèvres des Chamanes Elle foudroie les diables Et apaise la flamme Comme la première pluie, Le Mot / l’Eau lave la vue Nettoie le regard, Et l’odeur de la terre Nous rappelle notre Origine Aucun autre parfum n’égale Celui qui émane de la terre Celui qui nous interpelle !

Une page: la vie
Une page : La Vie Sur une page blanche Trace un trait noir Puis, un autre, Puis, un autre, … Construis un mur Ouvre une brèche Grosse comme le pouce Passe l’index Commence à chercher N’importe quoi Que tu y trouves : L’amour Celui du prochain La paix Celle des humains La sérénité Celle de l’âme Le bonheur Celui d’être C’est là, ton écriture ! Ta page blanche : n’est plus blanche Ton ouvrage : n’est plus le tien Et le rêve continue Et l’écriture aussi Tant que tu vis Tant les pages se rempliront de traits, de courbes, de murs, de trous, Jusqu’au bout, jusqu’au tombeau Et c’est le silence La page remplie S’envole, sous les gouttelettes de pluie Qui, peut-être effaceront la page Pour redevenir blanche comme à la naissance !

De l a culture tamazighte:

Le Tamazight (ou le Berbère) est un groupe de langues parlées par les Berbères en Afrique du Nord. Elles appartiennent à la famille des langues afro-asiatiques. Le mot berbère provient du grec barbaroi, qui fut retenu par les Romains dans barbarus, puis récupéré par les arabes en barbar et enfin par les français sous l'appellation actuelle. Les berbères se désignent eux-mêmes par le terme Imazighen (au pluriel); au singulier, c'est le terme amazigh qui est employé (signifiant littéralement homme libre ou homme noble). Le mot Tamazight désigne leur langue, tandis que Tamazgha désigne leur territoire auquel ils appartiennent. Les langues berbères sont parlées au Maroc, en Algérie et en Libye, avec quelques îlots en Tunisie, au Niger et au Mali (voire même en Égypte, dans les environs de l'Oasis de Siwa à l'Est et aux Îles Canaries à l'Ouest du continent africain). On dénombre une trentaine de variétés. Parmi les plus connues, on cite : tamazight, kabyle, tachelhit, tamasheq, siwi, jerba, chaouïa, judéo-berbère, etc. Elles doivent affronter la concurrence de l'arabe, de nos jours. Néanmoins, elles sont parlées par plus de 20 millions de locuteurs. Le berbère possède son système propre d'écriture, de grammaire et de syntaxe. Tout comme l'arabe, le berbère reprend du français beaucoup de noms modernes ou d'expressions courantes. Répartition géographique Le berbère, langue essentiellement parlée, se décline en plusieurs formes dialectales. Il n'existe pas de chiffres officiels concernant le nombre de berbérophones. Dans les îles Canaries, le guanche appartient au groupe berbère. Le Maroc est le premier pays en terme de locuteurs berbérophones avec 40 à 65% de la population totale. On y parle le rifain (tarifit) dans la région du Rif au nord , le braber (tamazight) dans le Haut et le Moyen Atlas au centre du royaume et le chleuh (tachelhit) dans le Haut Atlas et dans l'Anti-Atlas au sud. Le zénète est parlé dans le nord-est, près de la frontière algérienne. En Algérie (25 à 35% de la population selon Salem Chaker, professeur de l'INALCO) : d'Est en Ouest le chenoui avec le berbere de l'atlas blidéen (beni salah) à l'Ouest d'Alger( 150 000 locuteurs), le kabyle (4 millions) et le chaoui (2 million) à l'Est du pays. Au Sud se trouve également le berbère du Mzab, de Touggourt, de Ouargla, de Timimoun (zénète) et des ksours du sud oranais (Asla, Bousemghoun etc..) En Tunisie le berbère est parlé au Sud ainsi que dans la région de Djerba, le nefoussa en Libye, Aoudjila , Sokna et Zouara.( 20 % dela population) le siwi parlé à Siwa : cette oasis du nord est de l'Egypte représente le plus oriental des groupes berbères. Le touareg ou tamasheq est parlé dans le sud de l'Algérie, le sud est de la Libye, le Mali, le Niger et le nord du Burkina Faso. En Mauritanie à medredra ( les zenaga) Écriture Le berbère est noté, depuis le milieu du premier millénaire avant notre ère, au moyen d'un alphabet spécifique appelé libyco-berbère (ou tifinagh en berbère). Il s'agit d'un abjad, dont il existe plusieurs variantes. Cet alphabet est surtout utilisé par le peuple Touareg, ainsi qu'en Kabylie. Depuis le début du XXe siècle, le berbère a surtout été écrit au moyen de l'alphabet latin ou de l'alphabet arabe. Au Maroc la langue amazighe a été introduite dans l'enseignement primaire, et un alphabet tifinagh actualisé adopté officiellement pour l'écriture du berbère en 2003. Cette adoption officielle des tifinagh (ou néo-tifinagh, car ils divergent quelque peu de ceux traditionnels encore en usage chez les Touareg) revitalisera sans doute cette écriture; on peut déjà trouver au Maroc des livres de classe ainsi que des publicités commerciales écrites au moyen de cet alphabet (contrairement aux tifinaghs classiques qui sont un abjad, dans lequel les voyelles ne sont pas notées. Les néo-tifinaghs choisis par l'Institut royal de la culture amazighe du Maroc (IRCAM) sont un alphabet, puisque des signes sont attribués aux voyelles et que celles-ci sont toujours notées). Statut de la langue berbère Le berbère n'est reconnu comme langue officielle dans aucun des pays où il est parlé. Si le berbère est aujourd'hui très minoritaire en Tunisie et en Libye, à l'indépendance, au Maroc, et surtout en Algérie, l'État a opté pour une politique d'arabisation linguistique parfois brutale sous prétexte de retour à une culture pré-coloniale. Cette politique apparaît cependant paradoxale à certains observateurs qui font remarquer que l'arabe n'est autre que la langue d'une colonisation plus ancienne de ces régions. Il faut noter que depuis 1980, date des manifestations du Printemps berbère en Kabylie, la question de l'officialisation de cette langue se pose de manière plus ouverte. Le berbère a été déclaré langue nationale « mais non officielle » par le président algérien Abdelaziz Bouteflika lors de la révision constitutionnelle du 10 avril 2002, article 3 bis. Nationale, elle l'a toujours été depuis des siècles mais non officielle ; le peuple se demande toujours pourquoi. Histoire Définition des berbères (Histoire et renouveau berbère) Vendredi, 22 Février 2008 23:22 Les Berbères ou Imazighen - le singulier Amazigh signifie homme libre - sont les habitants originels de l'Afrique du Nord. Seuls les berbérophones se considérent comme berbères. Sur le plan linguistique, ils représentent différents groupes de langues et de culture commune, implantés depuis les îles Canaries jusqu'à l'Ouest de l'Égypte. Les Berbères sont également largement représentés dans les populations issues de l'immigration (France, Belgique, Pays-Bas, Espagne, États-Unis et Canada) À l'exception des Touaregs, les Berbères sont sédentaires. Histoire Les Imazighen constituent l'un des peuples les plus anciens de l'humanité. Leur présence en Tamazgha (Afrique du Nord) remonte à environ 10 000 ans et ils sont probablement une branche des peuples ibères - celle des Tartessiens issus de Tartessos - donc des cousins originels des Espagnols (Espagne) et des Portugais d'aujourd'hui, si l'on fait abstraction du brassage de tant de siècles passés. C'est le premier peuple à s'être établi dans cette région et, à ce jour, on ne lui connaît pas d'autre origine. C'est donc le seul peuple véritablement autochtone d'Afrique du Nord. On peut cependant considérer que tous les Nord-Africains actuels sont plus ou moins de souche amazighe. Le nom de « berbère » est issu de barbarus, donné par les gréco-romains à tout ce qui n'était pas de coutumes et de civilisation gréco-romaine. Les Romains n'ont jamais réussi à soumettre ces peuples même après la prise de Carthage au Ve siècle, d'où leur nom. Parmi quelques grands noms de l'histoire amazighe, on peut citer : Mesnsen (Massinissa), Yugurthen (Jugurtha), Juba II, Apulée, Saint Cyprien, Saint Augustin, Dihya (Kahena), Kuseilan. Actuellement, ils résistent tant bien que mal aux gouvernements des pays dans lesquels ils vivent, qui sont généralement de culture arabe, depuis les grandes conquêtes du VIIe siècle, en passant par les présences turque et française. Les Berbères marocains du Rif ont aussi combattu les Espagnols et inventé le principe de la guerilla. Renouveau de la culture berbère Cette culture reste vivante en Algérie et surtout au Maroc, moins présente en Libye et en Tunisie et dans une grande partie du Sahara (Touaregs en Algérie, Burkina Faso, Libye, Mali, Maroc, Niger). On appelle Printemps berbère les manifestations qui éclatent en 1980, au cours desquelles les berbérophones de Kabylie et d'Alger réclament l'officialisation de leur langue. En 1996, une réforme de la Constitution algérienne reconnaît la dimension berbère du pays aux côtés de l'arabe et de l'islam. Parallèlement, les autorités fondent un Haut Commissariat à l'amazighité. En 2000, Berbère Télévision commence à émettre dans cette langue depuis Paris. Le 17 octobre 2001, le roi Mohammed VI du Maroc crée un Institut royal de la culture amazighe (IRCAM) pour promouvoir la culture
berbère.




bensahib (lundi 22 janvier 2007 à 13:25) Enfin, comme un faucon, sinon un aigle royal, j'ai plané sur les cimes des cèdres de l'Atlas et scrutant l'horizon, j'ai vu la terre au firmament de l'orée, j'ai entendu le flot des youyous des femmes battant de leur gourdin la laine des peaux de moutons. Ainsi, je décidai d'élire mon nid tout près pour m'installer dans ces lieux sacrés de l'amazighité. Ce fut la naissance de la métamorphose en humanité, la vraie , la plus vernaculaire, la plus humaine des peuples de la terre;depuis lors, plus rien ne peut ébranler les origines ni la véracité de la culture ni celle de la civilisation.Alors , que les chiens aboient, que les loups enragés se mettent en transe, plus rien ne brisera l'ardeur de la conviction, des siècles et des siècles , cela continuera pour toujours et à jamais. ABDELMALEK. A.